De nouveaux panneaux arboreront les routes de la côte Est australienne à partir de samedi ! Watch out !

En Nouvelle-Calédonie, le nom des fêtes locales a un parfum exotique : fête de la banane (à Pouébo), fête du café (à Sarraméa), fête de l'avocat (à Maré), de l'igname... ça met en appétit... ou pas ! Nous n'avons pas hésité longtemps avant d'éviter soigneusement la célèbre Fête du Ver de Bancoule, qui permet (aux touristes essentiellement) de déguster chaque année à Farino de délicieux vers, grillés ou crus. Par contre, nous sommes très déçus de ne pas avoir participé à la Fête du Cerf, de la Crevette, de l'Ecrevisse et du Poussin (tous en même temps, véridique !), qui se déroule chaque année à Boulouparis. On doit, j'imagine, pouvoir y manger du cerf, de délicieuses crevettes, et surtout rencontrer des passionnés d'écrevisses ou échanger sur les dernières avancées scientifiques dans le domaine du poussin...

Ce dimanche, nous nous sommes contentés d'aller à Dumbea pour une fête qui réunit chaque année des milliers de visiteurs de toutes les communautés autour d'une omelette géante (d'où son nom on ne peut plus clair : Fête des Communautés et de l'Omelette). Musiques, danses, stands, manèges et ateliers permettent à chacun de trouver son bonheur, dans une ambiance bon enfant. Les nuages n'ont toujours pas compris que Mamie et Sophie étaient parties, et il a fallu encore se glisser entre les gouttes pour profiter en famille des activités proposées. Louis et Perrine s'en sont donné à coeur joie !

Quel nom "imagé" porte ce col de Nouvelle-Calédonie ?

(celui ou celle qui, en commentaire, donnera la bonne réponse sans s'aider d'Internet gagnera
un billet aller-retour pour...euh... on verra en fonction de qui gagne !)
- CONCOURS TERMINE -

PS : pour ce qui est des cheveux de Louis, ce sondage ne nous aide pas beaucoup à trancher, mais de toutes façons il a décidé qu'il ne voulait plus se faire couper les cheveux tant que l'on serait en Nouvelle Calédonie et ce sera dur de lui faire changer d'avis, même s'il n'y voit plus rien. Désolé Grand-Père (et merci de ne pas nous attendre à l'aéroport la tondeuse à la main...)

Malgré la beauté de ses plages et la richesse de son lagon, la Nouvelle-Calédonie ne s'est pas spécialisée dans le tourisme. Les touristes du pacifique, principalement anglophones, lui préfèrent la Nouvelle-Zélande, l'Australie, Vanuatu... hormis quelques japonais, nous n'avons croisé pratiquement que des touristes francophones ici. Et ils ne sont pas nombreux, car d'autres îles françaises, comme Tahiti par exemple, ont bien mieux réussi à mettre en valeur leurs atouts pour devenir une destination de rêve pour les métropolitains.

Je ne sais pas si c'est volontaire (protectionnisme local), si c'est lié au tempérament kanak (humble et peu démonstratif de prime abord), ou simplement parce que la Nouvelle-Calédonie est à 30h de vol de la métropole, il n'en reste pas moins que les touristes ici se comptent sur les doigts de la main... sauf très ponctuellement, lorsqu'un paquepot déverse 1 000 touristes australiens qui envahissent pour quelques heures l'Ile des Pins ou la Place des Cocotiers.

A 45mn de bateau de Nouméa, un îlot fait exception à la règle : le Phare Amédée. Une entreprise locale a obtenu le monopole de l'exploitation touristique du site, et sort le grand jeu : la formule "journée" comprend la navette en bateau, le repas sur l'îlot, les danseuses des îles, l'animation musicale, la découverte de la faune locale... ici on nourrit même les poissons à grand renfort de pain pour qu'ils viennent montrer leur museau aux touristes extasiés. On est très loin du "naturel", c'est le club Med version pacifique. On aime ou pas, en tout cas le site est merveilleux, et nous avons passé une très agréable journée ensoleillée avec nos deux touristes à nous.

Poissons, tortues, requins et serpents sont légions autour de ce petit îlot, baignant dans des eaux bleu turquoise dominées par un phare majestueux... au Phare Amédée, c'est un challenge de rater une photo !