• Du bouclage de la boucle

    Du bouclage de la boucle

    En août 1997, mes parents accueillaient à Planfoy deux jeunes calédoniens, Victor et Filipo, dans le cadre des Journées Mondiales de la Jeunesse. J'avais alors 19 ans, et les moments passés avec eux et leur petit groupe d'une trentaine de calédoniens ont marqué ma famille, par la chaleur de leur sourire et de leurs chants. Lorsque nous avons décidé avec Anne-Claire de partir une année sous d'autres cieux, la Calédonie s'est donc rapidement imposée comme destination idéale. Arrivés ici avec l'espoir de retrouver Victor et Filipo, il aura fallu finalement attendre le tout dernier moment avant notre départ pour pouvoir croiser Victor et toute sa famille, qui nous ont accueillis chez eux en ce beau dimanche de la St Jean-Baptiste.

    Du bouclage de la boucle
    (version 1997)

    Victor est issu de la culture Walisienne, et nous avons découvert hier à quel point des mots comme "accueil", "famille" et "générosité" prennent tout leur sens ici. Sa famille (4 enfants), ses parents (son père est représentant du roi ici en Calédonie), ses soeurs (en particulier Fenua, qui était elle aussi venue à Planfoy en 1997) nous sont accueillis avec chaleur et simplicité, comme si nous étions de la famille. Les moments de convivialité (repas, chants, albums photos...) cèdent aussi la place à "la coutume", pendant laquelle le père de Victor, en langue walisienne, prononce des mots importants, d'accueil, de remerciement, de voeux de bonheur. La valeur des paroles échangées dans ces moments là (mes parents avaient écrit une lettre à cette occasion), et des gestes qui les accompagnent (échange de cadeaux) est inestimable ici. Anne-Claire a eu le droit à un traitement de faveur, et fait elle aussi partie de "la famille", quelle promotion !

    Il va falloir faire de la place dans les valises : chemises en velour, manous (pagnes), robes, toute la famille est habillée pour l'été... Le père de Victor a rempli notre coffre de régimes de bananes, pendant que les enfants de Victor nous mettaient dans les bras une natte de 5 m²... va falloir tasser !!

    Nous nous sommes quittés hier soir très heureux que cette rencontre ait pu avoir lieu. Quels regrets j'aurais eu de revenir en France sans avoir recroisé Victor, que j'ai retrouvé aussi humble et attentionné qu'il y a 15 ans. Cette aventure ne se termine peut-être pas là, car qui sait si, dans 2 ans, 10 ans, 20 ans, nos chemins ne se croiseront pas à nouveau en France ou ailleurs...

    Petit diaporama de cette journée, acoompagné par une chanson que nous avait apprise Victor et ses soeurs en 1997.

     


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  • Commentaires

    1
    GPGM
    Lundi 25 Juin 2012 à 08:01

    Nous sommes vraiment heureux de ces retrouvailles. On en apprend un peu plus sur la richesse de coeur et de coutume de ces cultures. Merci.

     

    2
    jbramond Profil de jbramond
    Lundi 25 Juin 2012 à 08:12

    Vous étiez un peu présents dimanche, GPGM...
    (mais si vous voulez la natte, c'est niet ! Il fallait venir ici ! )

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    3
    topie
    Lundi 25 Juin 2012 à 21:20

    A ton tour Jb d être  ému

    Que de belles retrouvailles !!

    4
    les cousins Gayet
    Lundi 25 Juin 2012 à 22:29

    coucou ! quel bonheur pour toi JB d'avoir revu Victor avant de partir! je me souviens en effet de cette chanson, qu'on adorait chanter avec les Calédoniens. ça fait plaisir d'avoir des nouvelles car on ne les avait pas oubliés, même à l'autre bout du monde, même depuis 15 ans !

    Bises

    Marie

    5
    jbramond Profil de jbramond
    Mardi 26 Juin 2012 à 01:45

    A la guitare c'est quand même mieux... le synthé ramollit les chants, non ?



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